Sauvegardons Eckbolsheim

Le mensonge est-il une arme utilisable pour desservir un dossier classé "intérêt général" ?

Selon Wikipédia,  "Le mensonge est l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité".

Toujours selon Wikipédia, "Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité".

Selon les documents officiels en ma possession (procès verbal communautaire et compte rendu de réunion), le maire d'Eckbolsheim, André LOBSTEIN, a menti à plusieurs reprises aux élus-es, à la chambre d'agriculture et à l'ensemble de la population ayant légalement accès aux procès verbaux et pouvant assister aux séances des conseils municipaux et communautaires, puisqu'il est indiscutable, toujours suivant les documents en ma possession, qu'André LOBSTEIN était, à ce moment là, en parfaite connaissance de la vérité.

Cette stratégie, visant à dénigrer mon activité horticole et ma personne afin de pouvoir réaliser ce qui est décrit comme un grand projet urbain, laisse à supposer que le mensonge serait une arme possible dans le cadre d'une mission classé "intérêt général" ?

Surtout que cette même stratégie de mensonge a été utilisée par les services CUS de Strasbourg en Conseil d'Etat, lors d'un recours contre le PLU d'Eckbolsheim.

D'après mes dernières informations, les services de l'Eurométropole semblent s'être lancé à leur tour, dans une stratégie de production d'allégations mensongères présentées aux Juges dans le cadre d'un recours contre la DUP de la ZAC Jean Monnet, entamé par les propriétaires de terrains, assiette de la ZAC.

Les Juges devront donc décider si OUI ou NON, les mensonges, les contres vérités et les diverses tentatives de désinformation et de dissimulation de la vérité, sont à prendre en compte dans le cadre d'une procédure d'expropriation.

Cas de la ZAC Jean Monnet : position CUS et ville de Strasbourg de plus en plus clair !

Une récente découverte m'explique la position des uns et des autres.

Alors que je pensais pouvoir trouver une solution perenne et viable, et pour la construction de logements, et pour la préservation d'une production vivrière urbaine en circuit court de mon entreprise horticole, voilà que je viens de découvrir que le loup était dans la bergerie.

En 2006, alors que j'avais découvert que le maire André LOBSTEIN avait contacté la SERS en vue d'un aménagement complet  de ce qu'allait devenir la future ZAC Jean Monnet, il tente finalement et très maladroitement de me faire croire l'inverse en précisant que la SERS est un promoteur immobilier.

8 Maire sait rien de la SERS 24-01-2006

Pendant des années, comme un citoyen faisant confiance à nos élus (je m'en mord les doigts aujourd'hui !), je pensais pouvoir oeuvrer dans le sens de l'intéret général, mais voilà que :

Après moult réunions avec les différentes institutions, un cahier des charges élaborée par la Chambre d'Agriculture a été présenté à Bernard EGLES, alors Vice-Président de la CUS.

Ce dernier a trouvé le moyen de pleurnicher auprès du Président de la Chambre d'Agriculture en date du 25 mai 2011 (car il a vu apparaître son nom sur mon blog), plutôt que de trouver une solution au problème de maintien sur place ou de relocalisation de mon entreprise horticole.

Téléchargement 2011-07-12 Metreau _Egles cahier des charges_

 Tout cela normal ?

Cela pourrait l'être, sauf que :

La SERS est un promoteur immobilier dont les valeurs sont déclinés dans chacun des 3 métiers suivants : aménager, construire, et gérer (selon le site de la SERS).

Bernard EGLES est aujourd'hui Président du conseil d'administration de la SERS (sic !)

Roland RIES est administrateur à la SERS (sic !)

Christel KOHLER, adjointe au maire chargée de la ville nourricière est administratrice à la SERS. (re re sic !)

Etant impliqué dans le fonctionnement d'une entité dont le but est la construction (voir ci dessous), il me parait difficile de faire croire au beau développement durable avec préservation des entreprises agricoles.

La SERS a précisé qu'il est économiquement inenvisageable de préserver mon entreprise horticole, que ce soit par échange de terrains ou autre, tout est dit ...

Un dicton précise qu'il faut se méfier de 2 choses :

- faire attention de ne pas se faire enfermer avec le loup dans la bergerie

- ne pas faire rentrer le loup dans la bergerie

Pris acte ...

C'est quoi déjà la définition du conflit d'intérêt ?